Depuis la prise de pouvoir par le président Biden, les flux migratoires clandestins ont augmenté considérablement. Sous l’administration Trump, la politique migratoire était plus draconienne. L’une de ses priorités était de construire un mur à la frontière avec le Mexique. Celui-ci viendrait en prolongement de la clôture qui existait déjà. Biden en revanche se veut plus humaniste. Il s’est fixé pour mission de policer le traitement des demandes d’asiles et celui des migrants illégaux.
Envolée des flux migratoires à l’avènement de l’administration Biden.
Comme indiqué sur http://conference2014.fr , environ 180 034 migrants ont été arrêtés en mai 2021 à la frontière américano-mexicaine. Sous l’administration de Trump, les demandeurs d’asile étaient priés d’attendre au Mexique pendant l’examen de leur dossier. À l’arrivée de Biden, ce mécanisme a été complètement révoqué.
Cette révocation laisse entrevoir des possibilités de réexamen des dossiers qui avaient été rejetés entretemps sous l’ère de Trump. En plus, Biden a demandé au congrès de prendre des mesures législatives en vue de faciliter l’acquisition de la nationalité américaine. Cette recommandation du président américain concerne les nombreux immigrants illégaux qui résident sur le sol américain.
Visite de kamala Harris au Guatemala et au Mexique.
En juin 2021, la vice-présidente américaine a effectué son premier voyage à l’extérieur. Elle s’est rendue d’abord au Guatemala puis au Mexique. D’après elle, c’est plutôt sur les causes de ce phénomène que les deux exécutifs doivent se focaliser. À ses yeux, le problème ne saurait être résolu convenablement en considérant uniquement ses manifestations.
Au Mexique, elle a rencontré Andres Manuel Lopez Obrador et a conclu des accords pour accélérer le développement économique. Cette croissance devra induire un bien-être social qui pourra réduire la propension à l’émigration. Si la pauvreté diminue ainsi que l’insécurité, les Mexicains ne seront alors plus enclins à partir en exil.
Qu’est-ce qui explique la pression migratoire à la frontière américano-mexicaine ?
Le Guatemala fait partie du triangle du Nord. Il s’agit du trio formé par ce pays avec le Salvador et le Honduras. Ces trois nations sont confrontées à des problèmes de pauvreté aggravée par la criminalité très forte.
Ces facteurs contraignent donc la population de ces pays à la fuite vers le Mexique. Dès que certains parviennent à franchir cette frontière, ils forment des caravanes de migrants. Ils se dirigent ensuite vers la frontière nord du Mexique dans l’espoir de la traverser. Ils ont pour finalité de pouvoir se retrouver en territoire américain et ainsi améliorer leurs conditions de vie.